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Bates Motel

29 juin 2007

One man Army and the undead quartet - 21st Century Killing Machine

Genre: Thrash/Death à penchants mélodique.
Année: 2006

Line-up:

- Johan Lindstrand (chant)
- Pekka Kiviaho (guitare)
- Mikael Lagerblad (guitare)
- Valle Adzic (basse)
- Marek Dobrowolski (batterie)

Track-list de la galette:

1. Killing Machine
2
. Devil On The Red Carpet
3
. Public Enemy No 1
4
. No Apparent Motive
5
. Hell Is For Heroes
6
. When Hatred Comes To Life
7
. So Grim So True So Real
8
. Behind The Church
9
. Branded By Iron
10
. Bulldozer Frenzy

One man Army and the undead quartet:

2004... Le groupe The Crown, mené par Johan Lindstrand, disparaît de la scène Death laissant derrière eux de nombreux fanatiques.
Seulement quelques mois et le guttural Johan monte déjà un nouveau groupe avec l´un de ces amis Valle Adzic (bassiste d'Impius). 2005, les gros de chez Nuclear Blast foutent, par hasard, le grappin sur une démo ("When Hatred Comes To Life") dont le nom One man Army and the undead quartet figure sur la cover, un nom qui sera, plus tard, sûrement renommé en One Man Army. Résultat, un an après cette découverte, le combo sort son premier album. Un plat bourré de riffs Thrashiens sur vitaminés accompagné d´une sauce piquante à la Death... De quoi bien retourné l´estomac!
Avec ce «21st Century Killing Machine», le split suédois est destiné à un avenir des plus prometteur dans le milieu du Heavy.


One man Army and the undead quartet - 21st Century Killing Machine:

Comme dit précédemment ce premier opus a une sonorité Thrash/Death. Tout naturellement cette première cuvée enchantera, avec certitude, les petits métalleux assoiffés du genre.
Première écoute et, aussi vite qu´un morceau de soli joué par Herman Li, les plus grands du Death et Thrash viennent tout de suite à l´esprit. Dark Tranquillity, Arch Enemy, Testament, Nevermore ou encore les vikings d'Amon Amarth... Tant de bons groupes qui ont bercés le foetus de l´affreux nourrisson engendré par Lindstrand et Adzic. Le moutar à peine né et déjà ce petit con fait vibrer les murs... Riffs lourd et costaud, batterie endiablée, Chant à la fois puissant, guttural et clair,... et solis à couper le souffle. Parfois allié à une rythmique typique death hallucinante (« Killing Machine »), ou encore joué comme un solo digne d´un excellent band de Speed Mélodique (« No Apparent Motive »), les parties à la guitare sont plus qu´incroyable. Rapide, bourrain (« So Grim So True So Real »)   ou même technique (« Bulldozer Frenzy »), tout le monde y trouvera son compte sans problème...

Malheureusement, outre passé un instrumental parfait et un chant particulièrement maîtrisé et soigné, certaines choses sont foireuse. One man Army and the undead quartet souffre de deux problèmes majeurs (bien qu´ils ne nuisent pas à cette jouissance qu´est cet album). Premier défaut, chaque morceau ce ressemble légèrement (assez pour que sa se remarque), seul « Branded  by Iron » sort du lot avec son choeur lors des refrains et ses changements de rythmes. Et pour cause que les chansons se ressemblent puisqu´elles sont toute basées sur la même structure (instru+chant ; solo ; instru+chant). En fin de compte, encore une fois, devant une telle furie sonore on ne peut que oublier ces défauts et profiter du spectacle.


Si les cinq Suédois continuent à accoucher des monstres de la même trempe que ce « 21st Century Killing Machine », ils n´auront aucun mal dans un futur proche à gravir les échelons et à se placer aux cotés d´énorme groupe comme ceux cités plus haut. En clair One man Army and the undead quartet est un split à surveiller de près...De très près!

"Sourit glandu t'es pris en photo":

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29 juin 2007

Naked Blood de Hisayasu Sato

Titre VO: Megyaku: Akuma no yorokobi

Genre: Mutilation/gore/culinaire

Année: 1995

Durée: 75min

Réalisation: Sato Hisayasu

Acteurs/Actrices:

AIKA Misa
HAYASHI Yumika
KIRIHARA Mika
ABE Sadao




Malgré une histoire foutrement interressante, Naked Blood est très loin d'être le film extrême que j'attendais. Inutile de le nier, le long métrage offre son lot de spécialités culinaires gorisime qui feront plaisir aux fans du genre... Très inventif au niveau du scénario, le père Sato nous invite avec haleine de suivre les aventures de ce jeune nippon. Eiji, 17 ans, Célibataire et génie à ces heures perdues,qui d'inventer un sérum révolutionnaire (Rien que ça!).



En quête de cobayes fraichement vivants, le p'tit génie jette son dévolu sur 3 jeunes filles qui sont sur le point d'expérimentées un nouveau contraceptif. Ainsi, à leur insus, il injecte la substance dans les 3 femmes. Ce n'est qu'au bout d'environ 30 min que les premières scènes gore viennent se pointées. Après injection le sérum pousse ses victimes à s'auto-mutiler tout en prenant un malin plaisir orgasmique à continuer. Le tout commence par une simple coupure au doigt pour, ensuite, finir dans un bain de sang et de chaires dont les vagues rouges sont provoquées par les cris de jouissance des 3 jeunes filles.

Tout en mettant, petit à petit, en place une ambiance particulièrement malsaine, Hisayasu Sato filme avec précision le gonglement que font 2 des 3 cobayes (la 3ème étant la seul à ne pas, en quelque sorte, tomber dans cette spiral infernal qui melle douleur et plaisir) entre le 7ème ciel et les enfers. On peut donc voir leurs évolutions à travers quelques scènes bien gore. N'importe quel objet piquant ou tranchant fera l'affaire pour se faire plaisir: Epingles à nourrisse, pique à glace, couteau, fourchette,... Le choix des armes est énorme.


Vous l'aurez surement compris, le sadomasochisme est roi et maître des lieux. Mais il n'est pas le seul à être sur le trone du royaume de Naked Blood. Le cannibalisme est lui aussi à la tête de l'empire. Parmis les scènes hallucinantes, on retiendra celle de la demoiselle qui s'auto-déguste. Le comble étant que celle-ci adore en temps normal faire de la cuisine. En apérot nous avons le droit à une main frie dans l'huile bouillante. En guise de plat de résistant, nous vous offrons un clitorisse fraichement coupé avec un couteau à dents. Puis, pour finir, en dessert, nous auront le droit à la spécialité du chef : Un oeil au coulis de framboises mariné dans du rhum blanc.

Naked Blood à de quoi de mettre l'eau à la bouche (sans vouloir imposer de blagues foireuses...). De bons FX dignent de ceux de la série des Guinea Pig et un scénario original et convainquant pour rester devant son poste... Seulement, Naked Blood a un gros handicap. Il manque cruellement de rythme ce qui a pour effet de rendre le film long... très long...


29 juin 2007

Street Trash de Jim Muro

Genre: Grosse tripaille colorée bien tripant...

Année: 1987

Durée: 91 min

Réalisation: Jim Muro

Acteurs/Actrices:

Mike Lackey

Bill Chepil

Jane Arakawa

Mark Sferrazza

Que dire de ce petit film indépendant qu'est Street Trash?...Street Trash pourrait se situé entre un Ré-animator, pour ces FX, et un vieux Tex Avery déjanté, pour son coté loufoque.Tantot serieux en abordant des thêmes comme la pauvreté, les effets de la guerre, le racisme, l'alcool ou encore la nécrophilie (pas pour rien que le film s'appelle Street Trash), Jim Muro essaye tant bien que mal de réaliser une critique sociale de l'Amérique . Malheureusement, le résultat n'est pas celui désiré...

Mais revenons à l'histoire de ce long métrage.

Le commerçant d'une superette, qui revend principalement de l'alcool, trouve dans une caisse de petites bouteilles, nommé "Viper", remplient d'une substance alcoolisée. Ni une ni deux il les met en vente dans son petit magasin dont les principaux acheteurs sont des pauvres. Pour moulte piècettes les clochards peuvent se proccurer cette nouvelle boisson. C'est bien connus l'abus d'alcool est dangereuse pour la santé. Après avoir ingurgiter quelques gorgées du"Viper", le consomateur "explose" dans un déluge de tripes et boyaux couleur arc-en-ciel.

Malgré une version française douteuse, on peut jouir pleinement du film grâce à ces scènes gore et à son humour décomplexé. Du gore en veux-tu? En voila!... Des situations burlesques qui donnent naissance à des scènes sanglantes mémorables. On peut alors observer un mec qui se décompose dans la cuvette d'un WC ou encore devenir le spectateur d'une partie de rugby avec un phallus en guise de ballon... Tout ces moments, menés à bien par des dialogues à l'image de ses situations, nous font fermés les yeux sur le scénario de base mal exploité ainsi que sur la réalisation assez banquale. Au final, on a tendance à citer le nom "production TROMA" pour caractériser Street Trash.

 

Jim Muro n'est certainement pas le réalisateur du siècle. Toutefois, il a de quoi se venter avec son Street Trash. Pas prise de tête, (très) con, gore,... Juste de quoi ravire les fans du genre. Que demande le peuple?... Plus de nichons peut être...


29 juin 2007

Final Fantasy VII Advent Children de Tetsuya Nomura et Takeshi Nozue

Genre: Grosse claque en image de synthèse

Année: 2006 pour les Français

Durée: 101 min

Réalisation:

Tetsuya Nomura

Takeshi Nozue

Interprétation:

Takahiro Nojima

Mayaa Sakamoto

Ayumi Ito

Environ un an après le très décevant, et pourtant sublime, "Final Fantasy Les Créatures de L'Esprit", Square Pictures annonça la préparation d´un nouveau Final Fantasy en métrage : Final Fantasy VII : Advent Children, soit une suite au célèbre RPG. A l´époque les avis des fans étaient mitigés. Ils étaient à la fois excités de revoir des personnages charismatique comme Cloud, Vincent Valentine ou encore Sephiroth, mais aussi dans le doute de revoir un autre Créatures de L´esprit. C'est-à-dire un film qui ne respecte aucunement l´univers de Final Fantasy.

Chez Square, les fans passent avant tout. La meilleure solution étant, bien sur, de reprendre la même équipe du jeu vidéo afin de répondre aux espérances des fans et de leur offrir un moment inoubliable.

Les plus grands noms présents dans la série des Final Fantasy vont alors réapparaître dans les crédits du film. Tetsuya Nomura et Takeshi Nozue à la réalisation, Nobuo Uematsu à la composition et sans oublier l´honorable Kazushige Nojima sans qui l´univers du jeu n´aurait jamais exister. Au total plus de deux ans de travail intensif...

Après une introduction qui rappelle les faits qui se sont déroulé dans le passé, on ne peut qu´être émerveiller par le spectacle qui se déroule sous nos yeux. Il n´y a aucun doute la dessus on ressent dès le début l´énorme travail qu´a fournit l´équipe de Square. Ce film, dédié principalement aux amateurs de Final Fantasy, nous renvoie avec nostalgie dans l´univers de celui-ci. Un univers qui est d´ailleurs très fidèle au jeu. On y retrouve donc avec enchantement tous les personnages du jeu dont les modélisations sont d´un réalisme saisissant. Ombres, mèches de cheveux, yeux, mouvements, voix (qui correspondent parfaitement aux personnages),... Chaque détail a été travaillé avec minutie. Un travail tellement précis et soigné que l´on pourrait croire qu´il s´agit de vrais acteurs et de vrais décors. Visuellement parlant, "Final Fantasy VII Advent Children" est une grosse réussite.

Que serait Final Fantasy sans combats épique ? Pas grand-chose... C´est donc tout bonnement logique que le long métrage soit bourré de scènes de combats plus époustouflantes les unes que les autres. L´utilisation de certains mouvements de caméra impossible à réaliser en temps normal intensifie le coté spectaculaire de la chose. Il suffit de contempler les scènes en motos pour en prendre plein la vue.

Tetsuya Nomura l´avait dit : »Pour ce film, un combat entre les deux icônes du jeu est inévitable »... Et heureusement qu´il l´est ! Comme à chaque fois Square nous réserve une fin extraordinnaire. Une lutte titanesque entre Sephiroth et Cloud qui prend son apothéose au sommet de la tour Shinra Inc en ruine. De plus la nouvelle version du morceau « One-Winged Angel », se situant, comme le précise Nobuo Uematsu dans le making of du dvd, entre du métal symphonique et une symphonie à tendance métal, rend l´affrontement beaucoup plus jouissif et passionnant. Un duel, certes, court (6min) mais d´une intensité incroyable. Un final qui devient mémorable lorsqu´on voit pour la première le sublime visage de Aerith... Un visage qui laisse sans voix...

Comme il a été dis plus haut, "Advent Children" n´est pas qu´un simple film c´est aussi une musique. Composé par Nobuo Uematsu, la BO colle avec excellence à l´environnement du film. On notera les présences amusantes de certains thèmes déjà utilisé dans le RPG comme « One-winged Angel », « Tatakau mono tachi » ou encore le magique « Aerith no thème ». Bien évidemment d´autres musiques viennent faire leurs apparitions. Des morceaux dans la même trempe que les chansons remisées.

C´est bien connu « rien n´est parfait». La suite des aventures de Cloud n´échappe pas à la règle et le scénario en étant le point faible. Loin de la d´être pas assez innovant et riche, seul les fans pourront apprécier et cerner l´histoire. Malgré le récapitulatif raconter par Marlene au début du film, il est difficile pour un spectateur ne connaissance pas l´univers de bien saisir la trame... C´est fort dommage de ne pas profiter à 100% du chef d´oeuvre que nous a offert Square.

Autre petite déception, quelques « îcones » manquent à l´appelle. Ici il n´y a point de Chocobo ni de « Shinra no thème »... Des éléments qui sont de vrais référence et qui ont marqués plus d´un joueur.

En fin de compte "Final Fantasy VII Advent Children" est plus qu´un simple film d´animation révolutionnaire, c´est tout dabors un véritable hommage à la série et qui plaira sans doute au fans du genre. Une chose est sur, passer à coté est une grave erreur.

29 juin 2007

GUINEA PIG - Flower of Flesh and Blood de Hideshi Hino

Genre: Charcutier à domicile

Durée: 42 min

Réalisation: Hideshi Hino

Acteurs: Kirara Yugao


Les faits exposés dans ce film sont la reconstitution d’une video amateur qu’a reçus un dessinateur de l’un de ses plus grands fans...

Voila ce que Hideshi Hino veut essayer de nous faire croire avec son « Flower of flesh and blood ». Beaucoup de polémiques ont tournées autour de ce métrage qui, à l’époque, a relancé le mythe du Snuff. D’ailleurs sur la cover du dvd on nous dit que même le FBI, après visionnage, s’est fait berner par l’œuvre du père Hino. Soupçonnant un snuff movie, le FBI avait ouvert une enquête… Mais ils se sont vite aperçus qu’il ne s’agissait que d’un simple film aux tendances extrêmes. Aujourd’hui « Flower of flesh and blood » est connus pour faire partie de cette série de plusieurs moyens/longs-métrages que sont les Guinea Pig. Autant le dire tout de suite les Guinea Pig n’ont rien à voir avec les cochons d’Indes (Et oui Guinea pig veut dire « cochon d’inde » en langage asiat), ici on parle bien de films et de films aux penchants gore, extrême et parfois comique. Hideshi Hino est le seul réalisateur à avoir participer 2 fois à ce projet. Ces longs métrages, « Flower of flesh and blood » et « Mermaid in a manhole », en sont certainement les meilleurs épisodes.



« Flower of flesh and blood » débute sur le kidnapping d’une jeune fille. Elle se réveille attachée sur un lit et comprend très vite qu’elle va être le résultat d’une « oeuvre d’art » dont l’auteur ressemble à un samouraï tout droit sortie d’une tombe. Après l’avoir drogué le samouraï commence son œuvre. Méthodiquement, il la démembre délicatement.

Alors certes le scénario ne casse pas des briques mais le plus intéressant reste les effets spéciaux dont le réalisme saisissant les rendent presque fascinant. Amis du détail… Bonsoir!!! Chaque atrocité est parsemée de petits détails. Hino va jusqu'à reproduire le mouvement des nerfs d’une main fraîchement coupée.
Les prises de vues ont-elles aussi leur importance puisqu’elles amplifient l’aspect "réel". On a donc le droit à une panoplie de gros plan sur le minutieux charcutage que réalise le psychopathe.

Le générique de fin est quant à lui très intéressant, laissant le spectateur dans le doute. Les images saccadées en noir et blanc diffusées lors des crédits sont assez mystérieuses. On y voit les mêmes exploits du samouraï mais sous un angle différent, avec une image amateur. De plus en observant bien, on peut remarquer que les yeux de la victime sont cachés par une barre noire histoire de ne pas reconnaître son identité. Alors ces dernières images… Snuff ou pas Snuff ? On ne le saura sûrement jamais…


 

Effectivement pour certain, devant « Flower of flesh and blood » il faut avoir le coeur bien accroché… Un scénario quasi inexistant mais des FX gore à souhait. Mention très spécial pour ces derniers qui prouvent plus d'une fois leurs efficasités.

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28 juin 2007

Benedictum - Uncreation

Genre: Renouveau du Heavy Métal
Année:
2006


Line-up:

- Veronica Freeman (chant)
- Pete Wells (guitare)
- Chris Morgan (claviers)
- Jesse Wright (basse)
- Blackie Sanchez (batterie)


Track-list:

1. Uncreation
2. Benedictum
3. # 4
4. Misogyny
5. Ashes To Ashes
6. Wicca
7. Heaven And Hell
8. Them   
9. Two Steps To The Sun
10. Valkyrie Rising
11
. The Mob Rules


BENEDICTUM:

Aujourd´hui dans le métal on peu distingué, en généralisant, deux types de chanteuses : Les chanteuses à voix douce, mélodique et (ou) puissante tel que Tarja Turunen (Nightwish), Sabine Edelsbacher (Endenbridge) ou Anneke Van Giersbergen (The Gathering)... Et les chanteuses à voix viril et guttural comme Angela Gossow (Arch Enemy), Lizza Haysen (Mahavatar), Otep Shamaya (Otep) pour ne cité que les plus connues... La pulpeuse Veronica Freeman, quant à elle, se situe dans la deuxième catégorie bien que celle-ci possède un organe viril mais très loin d´être guttural comme ces autres congénères.

Premier opus du groupe et elle est déjà considéré comme l´égale féminin de Ronnie James Dio soit, pour les incultes, l´excellent chanteur qui a fait renaître un des groupes fondateur (ne voulant pas dire "LE") du Heavy... J´ai bien nommé Black Sabbath !...
Bref, une chanteuse avec une bonne paire de couilles et qui a l´énorme capacité de rivaliser avec d´autre frontmans du genre.

Uncreation est un véritable défilé de morceaux intenses et variés... Il suffit d´écouter des titres comme le puissant et rapide « Them », les riffs impeccables de « Wicca » ou bien l´extraordinaire « Benedictum » qui est chanté en grande partie en latin.

Mais parmis tout les titres présents sur cet album quatre d´entre elles sortent du lot :
« Misogyny» un titre phare avec un chant moins poussé mais plus mélodique. Le morceaux offre une fin terriblement mélancolique avec la présence de violons (seuls instruments en « feat ») qui intensifie encore plus la chose.
« Valkyrie Rising »... Tout le morceaux repose sur son incroyable intro qui a des airs épique et gothique... Clavier mis en avant (ressemble beaucoup à un orge), riffs ravageurs et une batterie qui prend toute son ampleur au fil de l´intro... Le coté « Heavy classique » reprend vite le dessus lorsque qu´apparaît le chant de Véronica Freeman. Si il y a bien un morceau à ne pas louper c´est celui-ci !

« Heaven and Hell »... Reprise de Black Sabbath, période Dio (tient c´est aussi le nom du première album ou Dio prend la place de Ozzy!!!). Une reprise comme celle-ci avait tout pour être foireuse. Pourtant, même si elle est moins bonne que l´original, la reprise a du bagou et peut largement se venter d´arriver à la cheville de la version des Sabbath. Mention spéciale au solo qui prouve bien que les membres de Benedictum ne sont pas des manches.
« The mob rules »... Une autre reprise des Sabbath. Idem que pour « Heaven and Hell» mais avec plus de classe. Une version bien booster qui mérite toute son attention.


 

Benedictum est un split à part entière et qui risque de faire des jaloux dans le monde du Heavy. Ce groupe originaire de San Diego dont le style s´apparente à un style de " loubard biker " s´annonce prometteur dans un avenir proche. Ignorer le talent d´un tel groupe serait un crime.

Coup de coeur pour bibi !

 

Photo de famille:

28 juin 2007

Dragonforce - Inhuman Rampage


Genre:
HAGV (Heavy A Grande Vitesse)
Année: 2006

Line-up:

- Zp Theart (chant)
- Herman Li (guitare)
- Sam Totman (guitare)
- Vadim Pruzhanov (claviers)
- Dave Mackintosh (batterie)

Track-List:

1. Through The Fire And Flames
2. Revolution Deathsquad
3. Storming The Burning Fields
4. Operation Ground And Pound
5. Body Breakdown
6. Cry For Eternity
7. The Flame Of Youth
8. Trail Of Broken Hearts

The History of Dragonforce:

Dragonforce est un petit groupe de Speed Mélodique venant d'Angleterre. Contrairement à ses origines le split n'est pas si anglais qu'il en a l'air puisque la pluspart des membres viennent des quatres coins du monde. Par exemple Herman Li arrive tout droit d'Hong Kong, le claviériste Pruzhanov est Ukrainien et le premier batteur était français. A la base, la formation du groupe se nommait Dragonheart et jouait sur la scène underground. Lors de la sortie de leur premier démo ,qui s'intitulait "Valley Of The Damned" (qui est aussi le nom de leur première galette), les cinqs membres ont dut changer de nom. Dragonheart étant déjà été pris par un autre band de Speed Mélodique. Ils ont alors optés pour ce nom tout simple qui représente vraiment l'esprit du groupe et du genre dans lequel ils s'adonnent joyeusement : Dragonforce. "Dragon" pour l'univers quasi omniprésent dans le speed et "force", bien évidament, pour les grandes et nombreuses qualités que Dragonforce poccède.

Après six ans d'existance, lorsqu'on a la maladresse de prononcer le nom "Dragonforce", il nous est impossible de ne pas penser à Herman Li. Depuis la formation du groupe, Li s'est donné pour objectif d'augmenter, à chaque prestation, sa vitesse de jeux de gratte. Chose réussite puisque ce chère Herman  est considéré maintenant comme l'un des guitaristes virtuoses les plus rapide au monde (Pour ne pas dire le plus grand pour ma part...). Rapidité, puissance et qualité des compositions sont les maitres mots de Dragonforce.

"Inhuman Rampage" (2006)   

Après deux exellent albums ("Valley Of The Damned" et "Sonic Firestorm") nous voici en présence du nouveau moutar hyperactif de Dragonforce, j'ai bien nommé "Inhuman Rampage"!

Ce 3ème album commence par le morceau "Through the Fire and Flames". Premier titre, Première claque sonore (et visuel avec le clip) avec Theart au chant qui colle parfaitement au son produit par le groupe. Dans les rangs de cette petite armée, Herman Li n'est pas le seul mutant à être à la tête de l'affiche. Dave Mackintosh est lui aussi un très bon allié pour la réussite du groupe. Dave Mackintosh est à la batterie ce que Herman Li est à la guitare. C'est à dire un autre mutant possédant plusieurs membres (bras et jambes uniquement...) qui se défoule littéralement sur la double pédale, les caisses et les cymbales de sa monstreuse batterie. Quant au duo Li / Totman il est des plus fabuleux et largement à la hauteur de sa réputation. Li s'amuse à arracher les cordes de sa gratte sur les solos endiablés et Totman assure la rythmique comme un chef. Un duo Fantastique...De quoi foutre la pétoche à des grands tel que Malmsteen ou autres Vai!
Dans le Speed Mélodique les albums ont tendance à ce ressembler. C'est un peu le cas avec ce "Inhuman Rampage". Malgré des compositions extraordinnaires, les chansons sont écritent dans une même structure qu'un morceau de Métal Prog. La plus grande partie du temps, les tracks sont du même acabit et possèdent tous un bon gros solo de grattes pour montrer que le split ne fait pas les choses à moitier. Surement le côté narcissique et moqueur du combo (Voir les 2 clips. Est-ce une provoque aux solos de Métal prog qui sont, pratiquement à chaque fois, très chiant et très long?). Mais peu importe les compositions sont extrêment bien travailler et s'enchainent merveilleusement. "Through The Fire And Flames", "Operation Ground And Pound", dont l'intro est magique, ou encore "The Flame Of Youth", tant de morceaux qui font jouir les tympans. Seul la ballade "Trail Of Broken Hearts" sort du lots de cet album, avec son clavier mise en avant pour rendre la musique encore plus mélodique.

Au final ce petit bijoux sonore plaira a tout les fans de Speed Mélodique. Compositions et mélodies travaillées, solos très riche, chant typique, ...Bref au même titre qu'un Blind Guardian ou autre Rhapsody... Une référence dans la matière!

Coup de coeur pour bibi!

Photo de Famille:

28 juin 2007

Rhapsody (of fire) - Triumph Or Agony

Genre: Heavy Symphonique à tendance speed.

Année: 2006


Line-up:

-Fabio Lione (chant)
-Luca Turilli (guitare)
-Dominique Leurquin (guitare)
-Alex Staropli (claviers)
-Patrice Guers (basse)
-Alex Holzwarth (batterie)

Tracklist:

1. Dar-kunor
2. Triumph Or Agony
3. Heart Of The Darklands
4. Old Age Of Wonders
5. The Myth Of The Holy Sword
6. Il Canto Del Vento
7. Silent Dream
8. Bloody Red Dungeons
9. Son Of Pain
10. The Mystic Prophecy Of The Demonknight
11.
Dark Reign Of Fire

The history of Rhapsody (of fire):

C’est en 93 que commence la fabuleuse histoire de Rhapsody avec un petit Italien adepte de la lubrification du manche nommé Luca Turrili. Naquit alors un premier split : Thundercross. Accompagné de deux autres musiciens, Alex Straropoli et Daniele CarboneraTurilli pour qu’il puisse commencer à gravir les marches qui mènent au sommet de la gloire : un chanteur digne de ce nom! Après moult recherche, Luca trouva son libérateur en la personne d’un inconnu nommé Fabio Lione.
Un an après cette rencontre, le combo crache sa première Démo intitulé « Land Of Immortals ». Par la même occasion le groupe change de nom et opte pour quelque chose évocateur et épique : Rhapsody.
1995, Rhapsody sort sa seconde démo, « Eternal Glory ». Une démo qui regroupe quelques morceaux de « Land Of Immortals » ainsi que de nouvelles compositions. (respectivement clavier et batterie), le banbino monte un groupe dirigé vers le heavy symphonique. Déjà bien à l’aise avec un manche dans les mains, il ne manque plus qu’une seul chose au père

                                    

Ce n’est que fin Octobre 97 que le quator engendre la première galette d’une longue lignée de chef d’œuvre sonore. « Legendary Tales »,  « Symphony of enchanted lands », » Dawn of victory », « Power of the dragonflame », ou encore « Symphony Of Enchanted Lands II – The Dark Secret »... Tant d’albums qui sont, aujourd’hui, devenues de véritables références en matière de Heavy « Speed » Symphonique.
Au fil des années, Rhapsody a pris de l’assurance et de la notoriété grâce à sa musique et ses membres (au nombre de six actuellement). Le groupe s’est même permis d’inviter de grandes personnalités tel que l’impressionnant Christopher Lee (Mr Dracula s’il vous plait !) qui a été le narrateur de « Symphony Of Enchanted Lands II – The Dark Secret ».
De même qu’un Blind Guardian, la musique et les paroles de Rhapsody sont à l’image de leurs pochettes. C'est-à-dire un univers Héroîc-Fantasy épique où magie, dragons et autres trolls vivent en parfaite harmonie.


Rhapsody of fire - Triumph Or Agony

Il a fallut deux ans d’attente pour que les fans puissent jouir pleinement du successeur direct de « Symphony Of Enchanted Lands II – The Dark Secret ». Et dieu seul sait que l’attente ne fut pas en vain !
Première surprise, le combo a changé de nom. Sûrement dut à un problème de droits, les membres endossent maintenant le nom de Rhapsody of fire.
Comme dit plus haut « Triumph or agony » est la suite des aventures fantastique racontées dans le  précédent opus. C’est donc tout bonnement normal que le skeud commence la où s’est arrêté « Symphony Of Enchanted Lands II – The Dark Secret ».


L’intro “Dar-Kunor” commence les hostillités. Le titre démarre avec une ambiance à la fois féérique, reposante et… Inquiétante, où le chant d’une femme fait penser à celui d’une sirène. Ambiance littéralement plomber au bout d’une minute 30 par une atmosphère épique et sombre menée à merveille par le chant des choeurs et les instruments de l’orchestre symphonique. Le tout prenant une toute autre ampleur, bien plus intense, lorsque s’ajoute les grattes et la batterie de Rhapsody.
Le morceau « Triumph Or Agony » prend le relais et nous offre un pur moment de speed symphonique où la voix du père Lione devient l’égale de la symphonie qui accompagne le combo. Bourré de break, tant au niveau de la composition qu’au niveau des « ambiances » (les changements d’atmosphère « gothique/épique » sont hallucinant), « Triumph Or Agony » nous offre un avant goût de ce qui nous attend. Fidèle à sa réputation, Turilli nous sert un solo sur un plateau d’argent… Court mais efficase !
A vrai dire l’album enchaîne plusieurs titres de la même trempe que « Triumph Or Agony ».   « Heart Of The Darklands », aux aires de Yngwie J. Malmsteen, le gothique/sympho «  Bloody Red Dungeons », « The Myth Of The Holy Sword », dont le solo, une fois de plus trop court, est absolument fantastique, ou bien l’hymne Heavy Symphonique qu’est « Silent Dream », affirment encore une fois à quel point le groupe possède un véritable don pour le Heavy Métal.
Changement de registre avec les chansons «  Old Age Of Wonders », «Il Canto Del Vento » et « Son Of Pain ». Ici finis les grattes lourdes et les batteries enragées… Ici on laisse place à l’émotion pur et à la douceur. Des ballades avec un lyrisme saisissant de la part de Fabio Lione. Impossible de résister à l’envoûtement que dégagent ces ballades. « Son of pain » en est certainement la plus magistrale et la plus prenante.

Mais parmis toutes ces morceaux, seul « The Mystic Prophecy Of The Demonknight » mérite une attention particulière. Déjà pour sa durée de 16 minutes mais aussi pour l'incapacité de définir son propre « genre musical ». Pourquoi ? Tout simplement parce que « The Mystic Prophecy Of The Demonknight » possède un nombre incalculable de changements de rythmes, de genres musicales (Folk, Speed, gothique, épique, symphonique, Heavy,…), d’instruments (Alternance avec les instruments du groupe et ceux de l’orchestre, ou les deux), d’ambiances (gothique, épique, mysterieux), de chants (Fabio Lione, des Chœurs…), etc… De plus il s’agit de la track (avec « Dark Reign Of Fire ») où réapparaît finalement la narration donné par le grand Christopher Lee. Grand ? Bien évidement puisque à lui tout seul ce chère Saruman (référence aux Seigneurs des anneaux) impose sa propre atmosphère au morceau. Quel talent !

Alors certes, ce dernier chapitre est peut être moins « Heavy » que les autres opus mais après une tel écoute on ne peut que qualifié cet album d’œuvre sonore à part entière tant au point de vue « Heavy Métal » que symphonique. « Triumph Or Agony » est à placer aux cotés des précédents chefs d’œuvres de Rhapsody. Les fans du genre seront certainement ravis par cette nouvelle galette.

Les Lutins de Rhapsody (of fire):

 


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