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Bates Motel
28 juin 2007

Rhapsody (of fire) - Triumph Or Agony

Genre: Heavy Symphonique à tendance speed.

Année: 2006


Line-up:

-Fabio Lione (chant)
-Luca Turilli (guitare)
-Dominique Leurquin (guitare)
-Alex Staropli (claviers)
-Patrice Guers (basse)
-Alex Holzwarth (batterie)

Tracklist:

1. Dar-kunor
2. Triumph Or Agony
3. Heart Of The Darklands
4. Old Age Of Wonders
5. The Myth Of The Holy Sword
6. Il Canto Del Vento
7. Silent Dream
8. Bloody Red Dungeons
9. Son Of Pain
10. The Mystic Prophecy Of The Demonknight
11.
Dark Reign Of Fire

The history of Rhapsody (of fire):

C’est en 93 que commence la fabuleuse histoire de Rhapsody avec un petit Italien adepte de la lubrification du manche nommé Luca Turrili. Naquit alors un premier split : Thundercross. Accompagné de deux autres musiciens, Alex Straropoli et Daniele CarboneraTurilli pour qu’il puisse commencer à gravir les marches qui mènent au sommet de la gloire : un chanteur digne de ce nom! Après moult recherche, Luca trouva son libérateur en la personne d’un inconnu nommé Fabio Lione.
Un an après cette rencontre, le combo crache sa première Démo intitulé « Land Of Immortals ». Par la même occasion le groupe change de nom et opte pour quelque chose évocateur et épique : Rhapsody.
1995, Rhapsody sort sa seconde démo, « Eternal Glory ». Une démo qui regroupe quelques morceaux de « Land Of Immortals » ainsi que de nouvelles compositions. (respectivement clavier et batterie), le banbino monte un groupe dirigé vers le heavy symphonique. Déjà bien à l’aise avec un manche dans les mains, il ne manque plus qu’une seul chose au père

                                    

Ce n’est que fin Octobre 97 que le quator engendre la première galette d’une longue lignée de chef d’œuvre sonore. « Legendary Tales »,  « Symphony of enchanted lands », » Dawn of victory », « Power of the dragonflame », ou encore « Symphony Of Enchanted Lands II – The Dark Secret »... Tant d’albums qui sont, aujourd’hui, devenues de véritables références en matière de Heavy « Speed » Symphonique.
Au fil des années, Rhapsody a pris de l’assurance et de la notoriété grâce à sa musique et ses membres (au nombre de six actuellement). Le groupe s’est même permis d’inviter de grandes personnalités tel que l’impressionnant Christopher Lee (Mr Dracula s’il vous plait !) qui a été le narrateur de « Symphony Of Enchanted Lands II – The Dark Secret ».
De même qu’un Blind Guardian, la musique et les paroles de Rhapsody sont à l’image de leurs pochettes. C'est-à-dire un univers Héroîc-Fantasy épique où magie, dragons et autres trolls vivent en parfaite harmonie.


Rhapsody of fire - Triumph Or Agony

Il a fallut deux ans d’attente pour que les fans puissent jouir pleinement du successeur direct de « Symphony Of Enchanted Lands II – The Dark Secret ». Et dieu seul sait que l’attente ne fut pas en vain !
Première surprise, le combo a changé de nom. Sûrement dut à un problème de droits, les membres endossent maintenant le nom de Rhapsody of fire.
Comme dit plus haut « Triumph or agony » est la suite des aventures fantastique racontées dans le  précédent opus. C’est donc tout bonnement normal que le skeud commence la où s’est arrêté « Symphony Of Enchanted Lands II – The Dark Secret ».


L’intro “Dar-Kunor” commence les hostillités. Le titre démarre avec une ambiance à la fois féérique, reposante et… Inquiétante, où le chant d’une femme fait penser à celui d’une sirène. Ambiance littéralement plomber au bout d’une minute 30 par une atmosphère épique et sombre menée à merveille par le chant des choeurs et les instruments de l’orchestre symphonique. Le tout prenant une toute autre ampleur, bien plus intense, lorsque s’ajoute les grattes et la batterie de Rhapsody.
Le morceau « Triumph Or Agony » prend le relais et nous offre un pur moment de speed symphonique où la voix du père Lione devient l’égale de la symphonie qui accompagne le combo. Bourré de break, tant au niveau de la composition qu’au niveau des « ambiances » (les changements d’atmosphère « gothique/épique » sont hallucinant), « Triumph Or Agony » nous offre un avant goût de ce qui nous attend. Fidèle à sa réputation, Turilli nous sert un solo sur un plateau d’argent… Court mais efficase !
A vrai dire l’album enchaîne plusieurs titres de la même trempe que « Triumph Or Agony ».   « Heart Of The Darklands », aux aires de Yngwie J. Malmsteen, le gothique/sympho «  Bloody Red Dungeons », « The Myth Of The Holy Sword », dont le solo, une fois de plus trop court, est absolument fantastique, ou bien l’hymne Heavy Symphonique qu’est « Silent Dream », affirment encore une fois à quel point le groupe possède un véritable don pour le Heavy Métal.
Changement de registre avec les chansons «  Old Age Of Wonders », «Il Canto Del Vento » et « Son Of Pain ». Ici finis les grattes lourdes et les batteries enragées… Ici on laisse place à l’émotion pur et à la douceur. Des ballades avec un lyrisme saisissant de la part de Fabio Lione. Impossible de résister à l’envoûtement que dégagent ces ballades. « Son of pain » en est certainement la plus magistrale et la plus prenante.

Mais parmis toutes ces morceaux, seul « The Mystic Prophecy Of The Demonknight » mérite une attention particulière. Déjà pour sa durée de 16 minutes mais aussi pour l'incapacité de définir son propre « genre musical ». Pourquoi ? Tout simplement parce que « The Mystic Prophecy Of The Demonknight » possède un nombre incalculable de changements de rythmes, de genres musicales (Folk, Speed, gothique, épique, symphonique, Heavy,…), d’instruments (Alternance avec les instruments du groupe et ceux de l’orchestre, ou les deux), d’ambiances (gothique, épique, mysterieux), de chants (Fabio Lione, des Chœurs…), etc… De plus il s’agit de la track (avec « Dark Reign Of Fire ») où réapparaît finalement la narration donné par le grand Christopher Lee. Grand ? Bien évidement puisque à lui tout seul ce chère Saruman (référence aux Seigneurs des anneaux) impose sa propre atmosphère au morceau. Quel talent !

Alors certes, ce dernier chapitre est peut être moins « Heavy » que les autres opus mais après une tel écoute on ne peut que qualifié cet album d’œuvre sonore à part entière tant au point de vue « Heavy Métal » que symphonique. « Triumph Or Agony » est à placer aux cotés des précédents chefs d’œuvres de Rhapsody. Les fans du genre seront certainement ravis par cette nouvelle galette.

Les Lutins de Rhapsody (of fire):

 


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